Pix : Portrait de Maria Luisa Bombal, circa 1930
"Je garde le vague espoir de m'être trompée de rue, de maison, et je m'obstine à errer dans une ville fantôme. Je fais des tours et des détours. Je voudrais continuer à chercher mais la nuit est tombée et je ne distingue plus rien. Et puis pourquoi lutter? C'est mon destin. La maison, mon aventure, mon amour, tout s'est dissipé dans le brouillard. Quelque chose comme une serre ardente me saisit brusquement à la nuque, je me souviens que j'ai de la fièvre."
Maria Luisa Bombal, Les îles nouvelles, Christian Bourgois, 1984, p.84.
Un texte qui t'interpelle comme ça.
ReplyDeleteJe suis sans voix devant mon écran.