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Disorder in Discipline-



Saturday 26 February 2011

Optimo: "We love the smell of napalm on a monday morning" (Loops n°1, 2009)

Jonnie Wilkes Optimo a offert à Paris l’un de ses plus beaux mix. C’était le 11 février dernier, au Point FMR, pour la release party du premier album de Discodeine. Ce n’est pas du prosélytisme Alainfinkielkrautrock, c’est juste la simple vérité. Est-ce si exceptionnel que ça, une belle nuit ? c’est en tout cas possible, du moins si des gens ouverts, intenses et intelligents s’occupent de vos émotions durant toute une soirée (et ces gens n’ont pas manqué cette fois, entre Tim Sweeney, Superpitcher, Tristesse contemporaine et, indeed, Discodeine). Mais c’est devenu chose de + en + rare : il y a toujours un imbécile pour mettre le mauvais disque au mauvais moment (n’est-ce pas Ryan Crosson, qui hier soir, en un ping pong désastre, a juste démoli, par sa vulgarité crasse, chaque tentative de Seth Troxler d'arriver à faire marcher un club sur l’eau).
L’intelligence est rare, mais elle peut être partout, à commencer par là où elle n'est pas censée être. La bonne musique est rare, mais elle n’est pas forcément QUE dans les disques. La littérature est rare, mais elle se glisse là où elle veut. On n'a jamais cru qu'à ça, ici. Comme ça a été aussi le credo de Loops, une revue littéraire lancée par Faber & Faber et Domino. "Writting Music". Il semblerait que l’aventure ait du mal à dépasser le stade du second numéro. On verra. Justement, dans le tout premier Loops, sorti à l’automne 2009, JD Twitch & JG Wilkes revenaient en interview sur l’épopée Optimo Espacio, dix ans à tenir la plus belle des résidences (résistances?), chaque dimanche soir, à Glasgow. Par ailleurs, cet entretien parle peut-être aussi d’autre chose - de l'âge, de la dignité, de nous, de vous.
Extraits.
"-What was the thinking behind the Sunday night ?
JD Twitch We could do whatever we liked, so this concept has just always been there… I like all this other music. Everyone knows me as this techno dj. I’m pretty bored with this and, more to the top, maybe i’ll stop djing – here’s an opportunity to do something that’s completely self-indulgent, doesn’t really matter whether it’s successful or not.
JG Wilkes You know, there wasn’t people going. We loved it, you know, but there wasn’t enough people there and to be fair the owner was like, « There’s something good about this night, i think we should persevere. » It just blew up then. The first generation of people that came were basically our mates and an handful of people that happened to wander in… But all at once, it was literally an overnight change fron one week to the next. For months, it had been like 50, 60 maybe a 100 people on a good night. Literally one week there were 400 and it stayed like that.
What do you put that down to ?
JD Twitch Maybe just people’s curiosity. It seemed like people hadn’t got it before.People would come down, a few people loved it but everyone else would be like « Ooah fuck ! and they’d get really angry ‘cos i wasn’t playing techno. I was supposed to be this local techno hero and i’d betrayed… which i kind of always. I hate purism. »(…)
You must be playing now to people in their 20s and teens. Do you ever think, « Fuck we’re an institution now… » ?
JD Twitch It’s kind of interesting i mean…
JG Wilkes Fuck, we’re a pair of old spunkers.
JD Twitch I think it bothers us a lot more than it bothers… no one ever seems to, like, mention it that comes to the club. Sometimes, you’re thinking, « Jeez, we’re pretty old. »
JG Wilkes Bona fide old spunkers yeah. We try and deal with it with as much dignity as possible.
JD Twitch At the moment i spend my whole life wondering what i’m gonna do next. »

Loops, issue One, Autumn 2009, Faber & Faber/ Domino, UK.

2 comments:

  1. Loops est la meilleure revue musicale que je connaisse, malgré son design, il faut qu'elle persévère comme Optimo.

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  2. Joli article sur la difficulté à créer une ambiance et sur les talents qui permettent qu'une fusion ait lieu.
    Je me souviens par exemple d'avoir écouté Joakim (Tigersushi) faire un mix funky et cohérent qui amenait les gens vers le bonheur. Puis d'une soirée qui s'est ensuite enlisée en une sorte de boum, après un autre DJ...

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