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Disorder in Discipline-



Wednesday 6 January 2010

Eugene Richards.Blue room.Phaidon 2009

Je ne connaissais pas le travail d'Eugene Richards,qui exposait à Arles cet été,et dont ce livre grand format est tiré(mais même s'il ne rend pas vraiment compte de la beauté des grands tirages).J'ai du coup essayé d'en trouver d'autres,mais la plupart sont épuisés,dont un livre publié à compte d'auteur dans les 70's,Dorchester days(réédité depuis par Phaidon)sur son quartier d'enfance et un autre,ou il photographie sa femme atteinte d'un cancer et qui en décèdera...ambiance.
Ces photos racontent l'errance de Richards dans une Amérique rurale,dévastée,délaissée.Des maisons à l'abandon où il ne reste que des échos de vie,des reliques kitch:des miroirs piqués,des poupées borgnes,un matelas pourri sur le sol,une chaussure,un portrait kitch de Luther King qui s'allumait façon resto chinois.Une bizarre impression de vie et de mort mêlées.Des débris qui trainent,des pièces à conviction d'une vie passée.Des lieux réinvestis par la nature et la pourriture,une impression de douce violence.
Il photographie en couleur,pour la première fois dans sa carrière;je suis,en général,peu sensible à la couleur et peu enclin à une esthétique misérabiliste,mais ces endroits fantômatiques au milieu de nulle part ont quelque chose de vraiment puissant.
On dit souvent que l'intérieur des maisons est le reflet de ceux qui les habitent.Je me suis surpris à imaginer quelle pouvait être la tête et le quotidien des gens qui habitaient là et semblent être partis hâtivement...depuis longtemps.

3 comments:

  1. honte sur moi!je viens de voir que Pornochio en avait déja posté sur ce livre!
    Grand Manitou S,efface si tu veux.

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  2. Non non non, on garde le Gilb-R remix. Ce sera la résolution 2010: chacun va remixer (ou éditer) les post faits en 2009. Cool, non? A venir pour 2011: les version unplugged. Ben oui, au moins on s'enthousiasme sur les mêmes livres, et c'est toujours un plaisir de te retrouver Gilbert (c'est dit, et je le dirai pas deux fois)

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  3. laisse moi savourer alors...

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