Suite au post de Mickey Moonlight, j'ai rouvert un poussiereux The Stars are my Destination d'Alfred Bester (a lire aussi son The Demolition Man).Ado, pas trop SF , enfin pas plus que ca, plutot polar. Mais meme en faisant tres attention a ne pas etre geek (la SF c'etait ca), il y avait quelques bouquins quand meme. Dont celui la, lie dans ma memoire a ce qui se faisait a l'epoque, Gibson en tete, quand cyberpunk ne sonnait pas pour nous comme une insulte. Quelques suprises a le reelecture par contre, c'est vraiment un chouette et etrange bouquin. D'abord, c'est un bouquin nerveux, pas une sage pleine de tomes et d'emphase. C'est presque un polar de serie B en fait, une simple histoire de vengeance (le meilleur sujet de serie B comme chacun sait) avec un non-heros, Gully Foyle dont la violence et la froideur rappelle etrangement le Carter de Get Carter, Mike Hammer et son amour des femmes ou, plus encore, le Walker de Point Blank.
Le futur datant tres vite, la SF vieillit mal. Paru en 1956 (je n'avais aucun souvenir et l'avais surement lu a l'epoque comme un roman du futur) contemporain, Tiger Tiger (son beau titre, emprunte a Blake), se joue de cet ecueil. Sa technogoree a bien plus qu'un charme desuet et les ellipses (ni sexe ni violence graphique) propre a l'epoque de redaction en affine encore la nerveuse symmetrie. Tout compte fait, ce court traite de morale hard boiled/straight edge (ta rage primordiale tu canaliseras) dame encore le pion a tous ceux qu'il a inspire. Si vous n'en lisez qu'un dans le genre, il y aurait pire choix.
Alfred Bester, Terminus les Etoiles, Denoel, 1989.
Le futur datant tres vite, la SF vieillit mal. Paru en 1956 (je n'avais aucun souvenir et l'avais surement lu a l'epoque comme un roman du futur) contemporain, Tiger Tiger (son beau titre, emprunte a Blake), se joue de cet ecueil. Sa technogoree a bien plus qu'un charme desuet et les ellipses (ni sexe ni violence graphique) propre a l'epoque de redaction en affine encore la nerveuse symmetrie. Tout compte fait, ce court traite de morale hard boiled/straight edge (ta rage primordiale tu canaliseras) dame encore le pion a tous ceux qu'il a inspire. Si vous n'en lisez qu'un dans le genre, il y aurait pire choix.
"Gully foyle is my name
And Terra is my nation,
Deep space is my dwelling place
And death is my destination"
And Terra is my nation,
Deep space is my dwelling place
And death is my destination"
Alfred Bester, Terminus les Etoiles, Denoel, 1989.
Ivan, toi qui voulait qu'on soit plus vers l'international, te voilà gaté....
ReplyDeleteUn homme (Bester) qui meurt en léguant tout à son barman préféré ne saurait être mauvais.
ReplyDeletePour le reste, ceux qui ne lisent pas les idéogrammes ne savent pas ce qu'ils perdent: gode ceinture, poupées, tenues fetish, notre amie Eda a pensé à vous, quand vous en avez marre de lire et qu'il fait trop froid pour sortir