« Fascination pour les couteaux. Pour les aiguilles. Aiguilles du temps apprivoisant le cadran du sang. Il y a dans l'injection l'idée d'une circulation d'envergure. Atteindre les lointaines terres féeriques. Y allumer un feu et se geler, tester les contraires en quelque sorte. Minuscule trou écarlate au coeur du mouvement. Soleils las, blocs de glace peints par Gaspar-David Friedrich charriés par le sang, masques terrifiants, rituels paradoxaux des sectes mortes. » (p.24)
Michel Bulteau, A New York au milieu des spectres, La Différence, 2000.
Thursday, 15 October 2009
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On reste dans le sujet... Bulteau, c'est l'anti Trocchi mais c'est tout aussi estimable, et hautement recommandable: là où Trocchi est froid, Bulteau est lyrique, à fond dans la mythologie, bâtissant des ponts entre les décadents du XIXème, Michaux, et quelques proto punks new yorkais, Elliot Murphy, Vega, John Cale. Flowers, qui reste mon préféré avec les années (avec Hypodermique - ça ne s'invente pas) mériterait un beau post, d'ailleurs...
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